Coffret Paris aquarelles
Fabrice Moireau (aquarelliste), Yves Simon (auteur), Jean-Pierre Le Dantec (auteur), Carl Norac (auteur)
Series : Aquarelles
ISBN : 978-2-87868-193-2
3 titres sur Paris, 3 thématiques : La ville, les jardins et les toits.
Le coffret Paris aquarelles comprend les ouvrages (en format compact) :
• Paris aquarelles // aquarelles de Fabrice Moireau, textes d’Yves Simon ;
• Jardins de Paris aquarelles // aquarelles de Fabrice Moireau, texte de Jean-Pierre Le Dantec ;
• Toits de Paris aquarelles // aquarelles de Fabrice Moireau, texte de Carl Norac.
Comment raconter une ville que l’on aime ? Parler de son ciel, de son fleuve, de ses monuments, de ses avenues, de ses statues ? Paris, cinq lettres pour désigner l’une des plus belles villes du monde : la ville-lumière, mais aussi la ville-musée, la ville-roman, la ville-cinéma et encore la ville en mutation à l’architecture sans cesse remodelée. Dans chacun des trois volumes de ce coffret, deux artistes conjuguent leurs talents pour rendre hommage à la beauté de la capitale : un pinceau et une plume qui composent un hymne à la gloire de Paris. Une ode amoureuse…
Fabrice Moireau
Fabrice Moireau, né en 1962, est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts appliqués et des métiers d’Art. De ses nombreux voyages, il rapporte des carnets de croquis qui sont des témoignages culturels et ethnographiques. Passionné par l’architecture, les jardins et les plantes en général, son ambition est de traduire, par l’aquarelle, la subtilité des jeux de lumière et de l’atmosphère d’une rue, d’un paysage.
Yves Simon
Yves Simon est écrivain, compositeur et interprète. Il écrit un premier roman à vingt-quatre ans, que Grasset publie aussitôt. En 1987, il obtient le prix des libraires avec Le Voyageur magnifique et en 1991, le prix Médicis avec La Dérive des sentiments. Son travail d’auteur-compositeur a également été couronné en 1995 par le prix Sacem de la poésie et, en 1997, par le Grand Prix de l’Académie française. Grand voyageur, Yves Simon a effectué plusieurs tours du monde, mais c’est en France, et tout particulièrement à Paris, qu’il trouve les thèmes de son inspiration.
Jean-Pierre Le Dantec
Jean-Pierre Le Dantec est professeur des Écoles nationales d’architecture et directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La-Villette où il dirige, en outre, l’équipe de recherche « Architecture, milieux, paysages ». Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à l’art des jardins parmi lesquels Le Sauvage et le Régulier. Art des jardins et paysagisme et France au vingtième siècle (Le Moniteur, 2002) ; Splendeur des jardins de Paris (Flammarion, 1991) ; Le Roman des jardins de France (Plon, 1987) ; Enfin l’architecture (Autrement, 1984).
Jean-Pierre Le Dantec est également l’auteur de plusieurs émissions de radio et de télévision consacrées à différents aspects de la création jardiniste et paysagiste.
Carl Norac
Carl Norac, né en Belgique, est le fils d’un écrivain et d’une comédienne. Auteur de poésie et de théâtre, son œuvre a été couronnée en 2009 par le Grand prix de la Société des gens de lettres à Paris et par le prix Charles-Plisnier en Belgique. Il a publié plus de 40 titres à ce jour et est traduit en 18 langues.
In the press
Elsa Gabbi, Vivre Paris
Une péniche amarrée aux quais de Seine, un instantané des puces de Saint-Ouen, des toits à perte de vue, les dessins à l’aquarelle de Fabrice Moireau capturent les vieilles pierres et attitudes de ceux qui les traversent.
Tel un impressionniste, il retranscrit du mieux possible les sentiments qu’il éprouve à un moment précis. « Ce que je fais, ce n’est pas de la création. Ce n’est que du ressenti », insiste cet ancien étudiant de l’école Oliver-de-Serres. « Caricature même du type qui a toujours dessiné », selon ses propres termes, celui qui a passé son enfance à Blois garde en mémoire les dimanches passés, aux côtés de son père, à peindre « des paysages, des scènes rurales et des fermettes écroulées ». Ce vécu a façonné son côté romantique et son goût pour « les choses toutes de guingois sur lesquelles le temps est passé ».
Parisien pendant dix-sept ans, Fabrice, qui habite aujourd’hui Orléans, ne peut vivre sans la Capitale : « Paris est une mère nourricière, c’est une ville très importante pour moi. Quand je m’y suis rendu à 18 ans, elle m’a tout de suite plu. » Un amour sincère pour la Ville Lumière et ses monuments habite le dessinateur. La tour Eiffel ? Il « l’aime » au point de vouloir « la prendre dans les bras. Elle n’a rien de distante sous prétexte qu’elle serait un truc touristique et c’est comme ça pour tous les monuments connus ». Les bâtiments parisiens sont ses « vieux potes ». Ceux qu’il revoit avec bonheur en repassant cent fois devant, toujours avec un regard nouveau. Cette minutieuse manière d’appréhender la ville se retrouve dans ses dessins, précis et détaillés.
Muni du strict minimum, il se déplace toujours pour croquer ses sujets, quitte à mettre jusqu’à quinze heures pour réaliser un dessin. Parfois, il sonne même chez des inconnus pour pénétrer dans les cages d’escalier comme ce fut le cas pour son ouvrage Les toits de Paris, publié aux éditions du Pacifique. Arrivée par hasard dans la vie de Fabrice Moireau, l’aquarelle aurait pu laisser place aux pastels ou à la gouache. « À 18 ans, un ami m’a donné ses tubes de peinture. Quand je suis parti en Tchécoslovaquie, en août 1987, je les ai retrouvés dans mon sac à dos où je les avais mis sans trop réfléchir et j’ai commencé à dessiner avec. » Une rencontre fortuite mais déterminante.