couverture de Toits de Paris

Toits de Paris

Fabrice Moireau (aquarelliste), Carl Norac (auteur)

Series :

260 x 230 mm — 96 pages — 30
ISBN : 978-2-87868-123-9

Pour saisir les toits de Paris, l’aquarelliste Fabrice Moireau a sonné aux portes, a fait semblant d’être de l’immeuble, est monté au petit bonheur la chance pour peindre le regard perché, au risque du vertige. Sa volonté ? Varier les monuments célèbres, les endroits publics et des recoins moins connus de la ville. Apporter des visions, des angles inédits aussi. Ce qui le fascine, c’est ce monde en lévitation, presque irréel, l’autre ventre de Paris, l’accumulation incroyable de techniques, l’ingéniosité à se protéger de la pluie, du vent ou de la monotonie. Ce livre est une invitation au voyage vers un pays libre !

Fabrice Moireau

Fabrice Moireau, né en 1962, est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts appliqués et des métiers d’Art. De ses nombreux voyages, il rapporte des carnets de croquis qui sont des témoignages culturels et ethnographiques. Passionné par l’architecture, les jardins et les plantes en général, son ambition est de traduire, par l’aquarelle, la subtilité des jeux de lumière et de l’atmosphère d’une rue, d’un paysage.

Carl Norac

Carl Norac, né en Belgique, est le fils d’un écrivain et d’une comédienne. Auteur de poésie et de théâtre, son œuvre a été couronnée en 2009 par le Grand prix de la Société des gens de lettres à Paris et par le prix Charles-Plisnier en Belgique. Il a publié plus de 40 titres à ce jour et est traduit en 18 langues.

In the press

Elsa Gabbi, Vivre Paris
Une péniche amarrée aux quais de Seine, un instantané des puces de Saint-Ouen, des toits à perte de vue, les dessins à l’aquarelle de Fabrice Moireau capturent les vieilles pierres et attitudes de ceux qui les traversent.
Tel un impressionniste, il retranscrit du mieux possible les sentiments qu’il éprouve à un moment précis. « Ce que je fais, ce n’est pas de la création. Ce n’est que du ressenti », insiste cet ancien étudiant de l’école Oliver-de-Serres. « Caricature même du type qui a toujours dessiné », selon ses propres termes, celui qui a passé son enfance à Blois garde en mémoire les dimanches passés, aux côtés de son père, à peindre « des paysages, des scènes rurales et des fermettes écroulées ». Ce vécu a façonné son côté romantique et son goût pour « les choses toutes de guingois sur lesquelles le temps est passé ».
Parisien pendant dix-sept ans, Fabrice, qui habite aujourd’hui Orléans, ne peut vivre sans la Capitale : « Paris est une mère nourricière, c’est une ville très importante pour moi. Quand je m’y suis rendu à 18 ans, elle m’a tout de suite plu. » Un amour sincère pour la Ville Lumière et ses monuments habite le dessinateur. La tour Eiffel ? Il « l’aime » au point de vouloir « la prendre dans les bras. Elle n’a rien de distante sous prétexte qu’elle serait un truc touristique et c’est comme ça pour tous les monuments connus ». Les bâtiments parisiens sont ses « vieux potes ». Ceux qu’il revoit avec bonheur en repassant cent fois devant, toujours avec un regard nouveau. Cette minutieuse manière d’appréhender la ville se retrouve dans ses dessins, précis et détaillés.
Muni du strict minimum, il se déplace toujours pour croquer ses sujets, quitte à mettre jusqu’à quinze heures pour réaliser un dessin. Parfois, il sonne même chez des inconnus pour pénétrer dans les cages d’escalier comme ce fut le cas pour son ouvrage Les toits de Paris, publié aux éditions du Pacifique. Arrivée par hasard dans la vie de Fabrice Moireau, l’aquarelle aurait pu laisser place aux pastels ou à la gouache. « À 18 ans, un ami m’a donné ses tubes de peinture. Quand je suis parti en Tchécoslovaquie, en août 1987, je les ai retrouvés dans mon sac à dos où je les avais mis sans trop réfléchir et j’ai commencé à dessiner avec. » Une rencontre fortuite mais déterminante.

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